Sans devoir tourner autour du pot, le Camp Kabila reste en froid avec celui de Tshisekedi et depuis, l'espace grand Katanga est devenu comme un Colisée où gladiateurs pro et anti-regime se battent : Kyungu et Masuka qui se sont penchés vers Tshisekedi, Katumbi qui s'est frotté les poignées avec Kabila Kabange sous l'égide catholique ; il y a Kashamata et il y a kashobwe puis vint l'instant ultime, la sortie médiatiquement menaçante de John Numbi.
Depuis l'aube du divorce Fcc-Cach, Tshisekedi connait de vue et d'esprit les ennemis de son trône, Numbi n'est venu que renforcer le son du cor d'où Tshisekedi n'a pas attendu deux semaines pour faire revenir Kapend sous le drapeau.
La nomination donc redonner des responsabilités militaires à Kapend sera vue comme un signal de provocation adressé à Kingakati, après les épisodes "baricades de GLM".
Le même Kapend Eddy (Katanga Rund), hostile au sénateur à vie, qui, selon certains, n'a pas oublié sa rancoeur de 20 ans de geôle car accusé (faussement) en bouc émissaire pour 'avoir participé à l'élimination physique du 2e héros national Congolais, est peut-être le mieux placé pour contre-carrer tout complot militaire qui viendrait d'un autre Simba katangais (Katanga Haut-lomami).
Le risque et ce qu'aucun congolais ne souhaite serait que la province soit théâtre de division ethnique sur motivation politicienne comme en 1961 entre Tshombe et Sendwe.
Et comme l'atteste le journaliste Kalome dit BOKAL, espérons que tout ceci ne soit que craintes un peu trop exagérés et foncièrement infondées.
La rédaction
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