mercredi 24 avril 2024

Politique : face à une opposition climatisée, 2 ans après, Jean Marc KABUND, seul maître à bord (édito).

 


24 avril, lorsque l'opinion commémore les larmes du Maréchal Mobutu promulguant le multipartisme; 24 avril, l'opinion se rappelle également des larmes de Jean Marc KABUND, lorsque, mort dans l'âme, il faisait le résumé de la situation sociopolitique du pays, pris en otage par une oligarchie sans vocation ni mandat.

13 septembre 2023, la justice tranche par une peine de 7 ans pour l'ancien patron de l'Udps ; cela pouvait aider à réduire en silence l'influence de Kabund-a-Kabund sauf 2 ans après, le ventre du peuple est peut-être vide mais le cerveau tourne et ressent un vide stratégique sur terrain.

Un adage bantou n'atteste-t-il pas : "si la baleine informe que le requin est sous coma, il ne faut pas en douter" l'ancien président a.i de Limete avait prévenu qu'autour de Tshisekedi, il n'y avait rien.

5 mois de silence après sa démission, il suffit d'une seule date : 18 juillet 202 et d'un seul discours pour que le régime sente la puissance de ce leader incontesté.

Alors que bcp pourraient imaginer Kabund dans les oubliettes à cause de cet emprisonnement ; La déception et les avertissements du Président National d'Alliance pour le Changement qui réveillent les souvenirs d'un peuple majoritairement déçu. Le tableau est si sombre qu'il y a des compatriotes qui rejoignent Corneille Nangaa et non sans raison... 

Pas plus tard qu'hier Jacky Ndala, quittant Katumbi, déclarait que le Chairman n'est pas opposant à Tshisekedi, juste de la mascarade pour une opposition climatisée ;

Constant Mutamba ou Matata ? Rien que de la poudre de Perlimpinpin.

Un peu loin dans le passé, certaines sources évoquaient ene entente inceste entre Tshisekedi et Martin FAYULU, ce dernier jouant à la déstabilisation contre l'unicité d'un candidat faisant front contre Tshisekedi. 

Que reste-t-il de l'opposition, la vraie ?

Les avisés ont compris car "on ne peut tromper tout le peuple tout le temps", aujourd'hui Jean Marc KABUND s'érige en unique maître à bord de l'opposition capable de faire bouger via les médias et soulever le peuple s'il était libre. La révolte de 2018 qui obligea Fatshi le retrait de sa signature à Genève en est l'illustration hautement marquante. 

À ce jour, le régime ne redoute qu'un seul mariage à l'opposition : la ténacité politique de Jean Marc KABUND et l'opiniâtreté farouche de Mike Mukebay, ces deux détenus qui se radicalisent avec le temps.

La rédaction

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