mercredi 28 février 2024

CULTURE : initier la jeunesse ainsi que la population du Grand Katanga à la connaissance de leur culture, Frank KABUND chez Barbara Kanam


La Culture, c'est sur elle que le peuple du Grand Katanga doit se reposer s'il lui arrivait de tout oublier, tel est le souci ardent de Président de la jeunesse du Grand Katanga.

Mardi 27 février 2024 à son bureau de travail, Mme le Directeur Général du Fonds de Promotion Culturelle Kanam Mutund Barbara recevait M. Frank Kabund a Kabund, Président de la jeunesse de l'espace Grand Katanga.



Autour d'une table, M. Kabund a Kabund en tête d'une délégation, était venu présenter ses civilités à la patronne de la promotion culturelle et à l'occasion remercier le Président de la République Félix Tshisekedi pour son choix sur une grande dame du Katanga.

Outre ces chaleureuses congratulations, le leader de la jeunesse katangaise expose son projet d'initier puis concrétiser des manifestations culturelles sur les quatre provinces qui composent cet espace afin que cette population du Sud - Est apprennent les valeurs propres à elle, que les visiteurs devraient également respecter.

Pour sa part, Mme Barbara Kanam a assuré à son hôte que cela est même l'essence de la création du FPC, la valorisation de ce qui constitue l'identité et les valeurs de notre peuple, selon l'alignement nous légué par nos ancêtres. FPC reste donc ouvert aux propositions et ne ménagera aucun effort pour faire éclore l'amour de la culture partout, surtout au Katanga voilà le FPC finance même des opérateurs culturels. 

N'oubliant pas une photo de famille, le Président Franck Kabund s'en est allé satisfait de cet échange et les résultats de cette collaboration ne saurait tarder.


La rédaction
 



mardi 20 février 2024

politique : Affaires courantes du gouvernement Sama, voici l'interprétation claire par Frédéric BOLA

 


a) La notion d'affaires courantes en droit congolais n'est définie ni par la loi, ni par la jurisprudence. Il n'existe pas davantage une doctrine constante en la matière parmi les constitutionnalistes congolais.

Il convient de prendre au sérieux cette problématique dès lors qu'il se pose la question en droit du contrôle juridictionnel et parlementaire des actes posés en affaires courantes par un gouvernement démissionnaire.

Le Conseil d'Etat de la RDC devrait se prononcer sur cette question par un arrêt de principe définissant les affaires courantes.

b) Afin de ne pas contrevenir à la décision judiciaire du Conseil d'Etat du 5.02.2024 qui interdit aux ministres élus députés de cumuler les deux fonctions, il appartient à l'@AssembleeNatRDC de suspendre les mandats parlementaires des ministres concernés, conformément à l'article 110 de la Constitution, et de les remplacer par leurs suppléants. 

La décision du Président @fatshi13 de charger le Gouvernement démissionnaire d'expédier les affaires courantes justifie, en effet, l'application de l'article 110 de la Constitution.

Dans le contexte actuel, c'est l'unique solution constitutionnellement valable qui permet :

D'une part, d'éviter l'incompatibilité prévue à l'art 108 C°, ainsi que la double rémunération.

*D'autre part, de permettre aux ministres concernés de reprendre de plein droit leurs mandats parlementaires après la cessation définitive de leur fonction de ministre.

(Frederic Bola)

POLITIQUE : La structure "Communicateurs Privés du Chef" CPC atteste garder un oeil vigilant sur le profil du prochain Gouverneur de Kinshasa

 

Ceci est fait avec but de faciliter au Président de la République une bonne gestion de la capitale, cela passe donc par le choix d'un bon profil à l'Hotel de Ville, d'où la cause du point de presse de CPC.

Ce mardi 20 février 2024, réunis dans la salle mythique d'Africana Palace, les Communicateurs Privés du Chef "CPC" en sigle ont exprimé devant la Presse ainsi que cadres et invités, leur but à court terme à savoir l'élection du meilleur profil politique pour le patronat de Kinshasa.

À en croire, un extrait du mot de circonstance lu par le Rapporteur Adjoint Me Junior Tshimbalanga : "Nous, Communicateurs Privés du Chef de l'Etat, n'allons pas rester spectateurs face à la question du choix d'un bon profil à l'hôtel de ville. Kinshasa étant le miroir de la République, nous estimons que nous avons un mot à dire pour que la rigueur incarne le prochain patron de la province siège des institutions. Ainsi nous exigerons au moment opportun, l'intégrité, le dévouement et un plan clair d'insalubrité et de sécurité (anti kuluna) pour que se matérialise pour les kinois, le mythique apostolat de l'UDPS à savoir Le peuple d'abord "

Par ailleurs, l''asbl Communicateurs Privés du Chef annonce, par son coordinateur David Ditunga eriger dans les prochains jours une véritable machine numérique pour contrecarrer l'armée numérique rwandaise qui enrôle jour et nuit des journalistes et citoyens pour semer la désinformation sur la situation à l'Est de la République.


La rédaction

Fonds de Promotion Culturelle : les 5 conditions pour bénéficier de son accompagnement financier

 

 

Il n'y a pas mieux que l'interprète du songe pour coordonner les conséquences vues dans ce songe. Comme Joseph de la Bible, il n'y a qu'une artiste pour réaliser ce pressant besoin de financement des projets culturels pour les artistes.

Ce mardi 20 février 2024, le Fonds de Promotion Culturelle dévoile les conditions à remplir pour être candidat à un soutien financier. Lesdites conditions que voici :


Souhait initié par Mme le Directeur Général Barbara Mutund Katund, qui reste convaincue que l'initiative de l'établissement public qu'elle dirige, suscitera un véritable dynamisme dans le Chef des artistes ou tout citoyen oeuvrant dans le secteur culturel.

Nul n'ignore qu'aujourd'hui, la culture indienne ou celle Nigeriane est connue au Congo grâce à des projets culturels répandus via l'industrie cinématographique ; au Congo, nation nanti des talents, ce ne sont pas les idées qui manquent, par conséquent, La Diva ouvre ses portes à tout le monde, épris de l'épanouissement culturel.

La rédaction

lundi 19 février 2024

Politique : Dès le premier jour de son existence, Dynamique La RELÈVE soumet déjà ses 3 pertinentes propositions pour des réformes electorales

 

Elle n'a pas attendu ses dents de lait, ni la marche à quatre pattes, la Dynamique La RELÈVE vient de naître mais déjà des propositions.

Ce lundi 19 février, dès son lancement à CEPAS, La RELÈVE soumet des réformes qui auront, avec le concours du peuple , des conséquences à l'avantage de tous, surtout de la jeunesse. 

Trois propositions majeures ont étayées la lecture de circonstance par le coordonnateur Jonathan kalumba :

- faire voter une loi qui restreint très sensiblement les congolais qui hier ont fait recours aux armes et à la Rébellion, dans des postes clés du pouvoir exécutif ou législatif ;

- une loi contre le cumul des fonctions pour ne plus avoir de contexte où l'on voit un seul individu, outre sa profession de professeur d'université ou autre, à la fois député national et provincial, Sénateur puis Ministre ou Gouverneur.

- exigez la limitation du mandat d'un député, car il est foncièrement inconcevable que le Président de la République ait un mandat limité dans son renouvellement mais un député candidater indéfiniment au même poste.



Pour finir, la relève reste ouverte à tout citoyen, peu importe sa couleur politique, afin de garantir des actions concrètes car "il n'y a pas d'hommes à tout faire puisque la relève existe".

La rédaction

vendredi 16 février 2024

FPC : MME LE DG BARBARA KANAM EN VISITE D'INSPECTION DANS LA CAPITALE

 


Lorsque la confiance n'exclut pas le contrôle, la visite du Chef traduit, quant à elle, le réconfort et la moralisation. 

Mme le DG MUTUND KANAM Barbara a effectué une descente d'itinerance dans les bureaux de Kinshasa Ouest et Est du Fond de Promotion Culturelle. Son passage s'est inscrit dans le but de s'enquérir des défis et obstacles que rencontrent les différents bureaux de Coordination.

Il s'agit, ici, de remettre sur les rails une entreprise publique qui, hier, n'existait que de nom à cause d'une certaine opacité sournoise. L'artiste et Patronne de la culture tient également à la condition de travail des agents ainsi qu'à la concrétisation des missions assignées à l'entreprise.

La rédaction 










jeudi 15 février 2024

CULTURE : Croyant être abandonnée, la Famille de Shaka kongo trouve réconfort auprès de la DG Barbara Kanam

 


Vers le désespoir, alors qu'elle pensait être abandonnée, la famille biologique de Shaka kongo trouve un interlocuteur généreux, le FPC.

13 février 2024, Mme Barbara Katund Kanam, Directrice Générale du Fonds de promotion culturelle recoit en audience, les membres de la famille de l'artiste musicien Shaka Kongo accompagnés des représentants de son ASBL " Artiste en danger " 


Cette rencontre a été l’occasion pour les invités, d'exprimer leur gratitude à la Diva pour son soutien, son implication et sa contribution depuis l'annonce de la disparition tragique de l'artiste.

L'occasion faisant le larron, les deux parties ont fait un point général sur les préparatifs relatifs aux funérailles dignes à la hauteur du combat mené par l'initiateur de l'Asbl " Artiste en danger "en faveur de la prise en charge efficiente de ses pairs.


samedi 10 février 2024

"LA RDC SE RETIRE DES ACTIVITÉS DE SOLIDARITÉ DE LA CAF" décision par Félix Tshisekedi

 


Sur décision du président de la République au cours de la réunion du conseil des ministres tenue vendredi 09 février à la Cité de l’Union Africaine à Kinshasa, “l’équipe nationale de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé son retrait des activités et initiatives de solidarité organisées par la Confédération africaine de football (CAF)”. 

Annonce lue par le Ministre Muyaya lors du compte rendu du conseil des ministres.

La rédaction

jeudi 8 février 2024

CULTURE : Accroissement des recettes en faveur de la Culture, Barbara Kanam, patronne du FPC, rappelle aux redevables leur devoir (communiqué)


Les congolais disent aimer leur Culture mais restent peu motivés quant à payer pour sa revalorisation. Vice que réfute totalement la gardienne de l'héritage ancestrale de nos valeurs, Mme Barbara Kanam.


En effet, par un message de ce jeudi 8 février 2024, le Fond de Promotion Culturelle vint rappeler aux différents redevables de s'acquitter de leurs redevance ad valorem. Mme le Directeur Général MUTUND KANAM entend par ces taxes, accroître les recettes de l'entreprise Publique afin d'assurer une contribution substantielle dans le trésor public et répondre aussi quotidiennement que possible à un besoin financier pour la mise en valeur de notre identité culturelle.

"Le paiement de ces taxes constitue un atout majeur pour la promotion de la culture congolaise et permet d'accompagner, de financer et de soutenir les activités à caractère culturel et artistique (...)" peut-on lire sur le message du FPC.

Un peuple qui ne néglige sa culture renie son identité et foule aux pieds l'essence de son héritage.

La rédaction 

mercredi 7 février 2024

Kinshasa : le Vice Gouverneur Gérard MULUMBA inspecte les travaux de réhabilitation du Rond-point Gambela

 


Le Vice Gouverneur Gérard MULUMBA Kongolo wa Kongolo a inspecté ce mardi 6 février les travaux de réhabilitation du Rond-point Gambela dans la commune de kasavubu. 

 Ces travaux qui ont été lancé pendant sa période d'intérim à la tête de la ville de Kinshasa connaissent une vitesse de croisière. 


Comme qui dirait quand on veut, on peut. Gérard Mulumba marque ses traces.

Après avoir enlevé les tas d'immondices abandonnées plusieurs années à cet endroit, causant ainsi des odeurs nauséabondes, le bourgmestre de la commune de kasavubu a donné le go pour les travaux d'aménagement et d'embellissement sur instruction du Vice-Gouverneur Gérard Mulumba. 

A ce 4e jour du début des travaux, les équipes commises à la tâche s'attelent à planter de la verdure ( pelouse et fleurs ) ainsi que des allés piétons en béton armé. Il sera également placé des bancs publics pour des moments de détente des populations environnantes. 

A la vue du changement spectaculaire de ce lieu mythique de la commune de kasavubu, se trouvant au croisement des avenues Gambela et victoire, les habitants des quartiers aux alentours ainsi que autre passant n'ont pas tarie d'éloges en l'endroit de celui qu'on appelle affectueusement " soso ya Mboka". 

A l'instar du Rond-point des Huileries ainsi que de l'avenue Nguma, le Rond-point Gambela donnent ainsi une nouvelle touche de la ville de Kinshasa grâce à la volonté manifeste de Gérard Mulumba.

CELCOM-P/GVK.a.i

lundi 5 février 2024

CONTENTIEUX ÉLECTORAUX : Camp Luka veut protéger son élu, Kennedy KATASI appelle Lukunga au calme

 


"On peut tromper la moitié d'un peuple pendant un temps mais on trompera jamais tout le peuple, tout le temps" disait Lincoln.

La population de Lukunga, particulièrement de Camp Luka n'a pas toléré l'écho selon lequel des politiciens mafieux, incapables de bénéficier du mandat légitime, cherchent à corrompre les juges de la Haute Cour pour s'attribuer le siège de Me Kennedy KATASI à Lukunga. Il suffisait de peu pour que la situation s'enflamme, heureusement, mise au parfum, cet élu de Lukunga dans la liste A bloc50 est descendu sur place pour calmer les ardeurs de sa base.

Sur les antennes de la radio Top CONGO FM, il déclare :

"Venu remercier l'Éternel ainsi que mes bases de Lukunga, j'ai profité de cette occasion pour les apaiser, car révoltées car ayant appris qu'il y a des gens qui contestent, auprès de la Cour constitutionnelle, notre election à Lukunga. Je pense que c'est normal car sur près de 23.000 candidats, jusqu'ici 477 ont été plébiscités vainqueurs, c'est normal que le reste prétende aussi avoir gagné d'où ces contentieux, je viens rassurer à ma base que les élections ont été bien organisées malgré des failles et, avocat de profession, je reste très confiant à la Cour constitutionnelle..."

Signalons par ailleurs que le député National KATASI avait profité de l'occasion pour faire un passage à la paroisse Saint Philippe ainsi qu'à l'église Pain de vie afin de rendre grâce à Dieu et remercier les fidèles de ces assemblées pour leur soutien avant et pendant les élections.

La rédaction 

samedi 3 février 2024

Halte à l'intox : Nicolas Kazadi met fin à la concurrence déloyale de la SONAS sur l'assurance automobile ( Tribune de Béni Kinkela )

 


Une campagne d’intoxication et de dénigrement se fait actuellement sur les réseaux sociaux contre la décision salutaire prise par le Ministre des finances Nicolas Kazadi.

Il s'agit de la libéralisation de l'octroi de l'assurance automobile avant l'obtention de la plaque d'immatriculation conformément à la loi N°15/005 DU 17 MARS 2015 portant code des assurances. 

Dans une vidéo devenue virale, une manifestation de l'anxiété a été organisée par certains agents de la SONAS. Ces derniers ont réfléchi à l'envers contrairement aux prescrits de la loi de 2015 qui dans son exposé de motif met l'accent sur la libéralisation du marché des assurances tout en mettant ainsi fin au monopole accordé à la Société Nationale d’Assurances. Et l’Etat doit assumer ses responsabilités en ce qui concerne la régulation et le contrôle du marché ainsi que la discipline des opérateurs dans l’intérêt des assurés grâce à la sécurité financière offerte par les entreprises d’assurances. 

Pour la petite histoire, en RDC, le secteur de l’assurance a été longtemps marqué par un monopole légal. L’Ordonnance-loi de juin 1967 constituait la base légale qui reconnaissait à la seule Société Nationale d’Assurances (SONAS) le droit exclusif d’intervenir dans ce secteur. 

Nonobstant ses attributions monopolistiques, la SONAS a démontré ses limites dans l’acquittement de ses obligations et dans l’assistance des sinistres. Durant près de cinquante années, la SONAS a géré de manière presque « calamiteuse » les opérations d’assurances, avec pour conséquence un retrait progressif de la confiance du citoyen dans les opérations d’assurance. 

La démotivation et le désintéressement ont envahi bon nombre de personnes physiques et morales du droit privé à souscrire aux différentes offres d’assurance de la SONAS en vue de se prémunir contre la survenance d’un risque social (évènement 

malheureux) dans la mesure où la SONAS n’était jamais au « rendez-vous » pour faire sa part conformément à un éventuel contrat d’assurance, à savoir payer l’indemnité convenue en cas de survenance d’un sinistre. 

Sur le plan psychosocial, en cas de survenance d’un sinistre, le citoyen Congolais avait finalement adopté une autre attitude, celle de recourir à ses propres 

économies ou épargnes « banque lambert » ainsi qu’éventuellement à une spontanée solidarité sociologique, au lieu de composer avec l’assureur étatique.

Fort malheureusement, cette situation préjudiciait les personnes qui ne jouissent pas d’une bonne santé financière et celles qui possédaient d’économies personnelles conséquentes ou privées de solidarité sociale. 

En réalité, ces personnes étaient les plus vulnérables. Ces appréhensions que portent jusqu’à preuve du contraire bon nombre de contribuables congolais concernant le secteur d’assurance constituent un danger permanent pour la population elle-même. 

Sur le plan économique, le constat s’avère la fuite de capitaux liée à l’expatriation volontaire du contribuable. Car, l’inefficiente et l’inefficacité dans l'acquittement des obligations de la Société Nationale d’Assurances (SONAS) envers ses sinistres, ont remis en cause la crédibilité du secteur de l’assurance en République Démocratique du Congo.

L’insatisfaction du client causée par la mauvaise qualité des services rendus pendant plusieurs années par ce service public, a bel et bien détérioré l’image des assureurs. 

Par conséquent, bon nombre de firmes et des sociétés multinationales en RDC détenant des chiffres d’affaires colossaux ont recouru aux assureurs étrangers. 

L’assurance constitue une des activités essentielles au développement economique et social du pays. Car, le recours aux assureurs internes évite l’évasion de la prime d’assurance (incrimination instituée).

L’assurance contribue, d’une part, à la sécurité des familles et les ménages et à la pérennité des entreprises en compensant les conséquences des accidents qui menacent leur patrimoine ou la sécurité de leurs revenus ; et d’autre part, elle suscite une épargne collective qui, étant investi au service de l’économie nationale, contribue fortement au développement de cette dernière. 

Face à cette ambigüité, le législateur congolais a modifié le code des assurances par la loi N°15/005 du 17 mars 2015 portant code des assurances. Parmi les reformes de la nouvelle loi, la libéralisation du marché des assurances en République Démocratique du Congo. Cela a mis fin au monopole dont jouissait seule la Société Nationale d’Assurances.

Dorénavant, la porte est ouverte pour tout le monde. La mise en vigueur de la libéralisation assurantielle, a permis l’extension du marché concurrentiel dudit secteur.

Dans un communiqué de presse publié en date du 28 mars 2019, l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances en RDC (ARCA) a annoncé l’octroi d’agréments et autorisations à 4 sociétés (Activa Assurance RDC, Société Financière 

d’assurance Congo, Rawsue SA et Rawsur Life SA) et 2 sociétés de courtage d’assurance (Allied Insurance Brokers SARL (AIB) et Gras Savoye RDC). De nos jours, la libéralisation du secteur d’assurance en République Démocratique du Congo, a largement ouvert des horizons aux entrepreneurs intervenant dans ce secteur. De nos jours, la RDC compte plus de 10 sociétés d’assurances et plus de 5 sociétés de courtage d’assurance. 

C'est grâce à cette libéralisation, que le marché des assurances en RDC est passé de 70 millions à près de 220 millions USD. 

Certes, malgré le nouveau régime juridique instituant la libéralisation des assurances, l'assureur public (SONAS SA) jouissait toujours de manière illégale de l’exclusivité de l’assurance automobile de facto. Pourtant aucune disposition officielle n’a, en effet, sanctionné ledit monopole accordé derechef à la SONAS SA, ni un arrêté du ministre des Finances, ni une décision dérogatoire de l’Autorité de régulation de l’ARCA, Autorité de régulation congolaise des assurances, ni ni, si ce n’est qu’à la DGI, la Direction générale des impôts, où l’obtention des plaques d’immatriculation (minéralogiques) était conditionnée par la présentation d’une attestation d’assurance auprès, uniquement, de la Société nationale d’assurances.

Cette situation ambiguë favorisait la concurrence déloyale dans le secteur d'assurance. Ainsi le Ministre des finances, Nicolas Kazadi agissant dans ses compétences, était obligé de mettre fin à cet monopole illégal, par la libéralisation de l'octroi de l'assurance automobile avant l'obtention de la plaque d'immatriculation. Cette décision s'avère salutaire dans la mesure où, cela va concourir à la libre concurrence tant voulue par la loi de 2015. 


BENI KINKELA.

 Juriste d'affaires, spécialiste en droit des assurances, droit fiscal, minier et des hydrocarbures.

CHANGEMENT DE LA CLASSE DIRIGEANTE = OPPORTUNITÉ DE RELEVER LES DÉFIS DU PROGRÈS ET DE LA SÉCURITÉ EN RDC

Le renouvellement de la classe dirigeante en RDC représente une opportunité de progrès significative pour notre Nation confrontée à la pauvr...